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A propos des jardins Renaissance de Vallery...

En l’an 2000, Vallery eu l’occasion de mettre en valeur son patrimoine en sollicitant les interventions de deux artistes contemporains.”Le jardin bleu” de Gilles Clément prit place dans les jardins Renaissance de Vallery.Les photographies de Nils Udo, témoignant des installations éphémères réalisées par l’artiste dans la campagne de Vallery.

Pour approfondir cette réflexon autour des rapports entre l’art, le paysage et les jardins, le centre d’art de l’Yonne, en partenariat avec l’éducation nationale a proposé un cycle d’expositions en novembre de chaque année sur le site de ce village.

En 2001,   PETALES - thème dont le symbolique et la richesse a inspiré les artistes: Johan CRETTEN,Marinette CUECO, Lenni van DINTHER, Anne FERRER, Paul- Armand GETTE,Pierre-Yves MAGERAND, Patrick MELLET, Tania MOURAUD, Patrick NEU, Anne et Patrick POIRIER.

En 2002 , deux ensembles d’oeuvres de Marinette CUECO furent présentés. Les “Herberies”, grands carrés de terre et de végétaux disposés au sol, évoquent les parterres de broderie du jardin d’agrément du XVI°siècle.Les “Herbiolles” désigne elles,toutes les compositions réalisées à partir de fleurs séchées.Ce mot, inventé par l’artiste, est une évocation littéraire des herbades de Jean-jacques Rousseau, moins connoté que le mot herbier, réservé alors aux planches des botanistes.

En 2003, c’est Bruni - Babarit qui sont les invités de Vallery.Gilles Bruni et Marc Babarit poursuivent des études agricoles dans les années 70.Puis ils expériment respectivement la peinture et la sculpture avant d’abandonner leurs pratiques personnelles dans les années 80 pour un champ d’expérimentation commun.  Jardinage-”A nous deux” propose un environnement photographique  et sonore , témoignage de leurs installations paysagères éphémères. “B/B travaillent en collaboration et créent ainsi des oeuvres à quatre mains.Ils réalisent des installations paysagères avec des matériaux naturels où ils mettent en scène autant le site sur lequel ils interviennet que la dualité de leur association.destinées à être photographiées, ces “sculptures “ éphémères dans lesquelles souvent ils s’intègrent eux-mêmes, permettent aux artistes de retrouver des techniques agraires d’assemblage et de ligature ainsi que les éléments d’une nature familère: les plantes, le bois, la pierre, l’eau et la terre.” (extrait du petit cahier n°9)                                 Fiche pédagogique de l’exposition ici